Scooter 50 cc : le roi de la ville, du sans permis et du déconfinement


La crise sanitaire a transformé les transports en commun en suspect et les autos en bouchonneuse à cause des politiques autophobes. Il vous reste le vélo, les trottinettes et autres engins bizarres mais aux possibilités assez limités ou le scooter 50 cc, l’engin sans permis ou presque qui est tout simplement le roi de la ville.


La crise sanitaire remet au goût du jour le déplacement individuel motorisé et jusque dans les grandes villes. Si le deux-roues moto ou scooter est la solution, elle impose un permis moto A1 ou A2, ou un permis voiture et une journée de formation en plus. Mais le scooter 50 cc pour sa part se conduit directement avec un permis auto B et même sans permis ni formation pour ceux nés avant le premier janvier 1988 (32 ans en 2020). À noter que le scooter 50 cc est aussi accessible dès 14 ans à la condition de posséder alors le permis AM (anciennement BSR), une formation en auto-école sur deux jours.

C’est quoi un 50 cc

Le 50 cc est en réalité la dénomination moderne du cyclomoteur, il indique la cylindrée maximale de son (petit) moteur de 50 centimètres cubes et même de 49,9 en réalité. Le 50 cc est aussi limité en puissance (4 KW) et bridé à la vitesse de 45 km/h. Il vit donc sous la contrainte surtout qu’il lui est interdit d’emprunter les autoroutes, les voies rapides (périphérique compris) et certains tunnels, néanmoins avec les limites de vitesse à 30 ou 50 km/h, il n’est jamais pénalisé dans la ville, mais peine il est vrai à en sortir. L’immatriculation est obligatoire depuis le début des années 2000, et l’assurance depuis toujours, mais les tarifs sont accessibles.

La ville et l’urbain sont néanmoins ses domaines

En passant de mob à scooter au fil du temps, le 50 cc est devenu l’engin intra-muros le plus efficace, le plus pratique et le plus rapide qui soit. Petit gabarit il se faufile partout (attention c’est interdit), mais il est aussi légers (85/100 kilos environ) ce qui lui permet d’être universel et se conduit par absolument tout le monde et pas uniquement les livreurs. Entièrement automatique, il suffit de savoir accélérer et de freiner et sa prise en mains est ultra rapide. La formule du scooter lui apporte aussi de nombreux aspects pratiques avec notamment ce tablier à l’avant qui protège des projections en cas de pluie, mais aussi un coffre de rangement sous la selle qui vous permet de ranger votre casque une fois arrivé, après avoir transporter votre sac et votre antivol par exemple.

Les petits secrets pour acheter un scooter 50 cc adapté à l’usage urbain et adulte

L’univers du scooter se décline globalement en deux mondes, celui des jeunes (14 ans) à la campagne et celui des urbains adultes et il convient de faire le bon choix de telle ou telle caractéristiques pour trouver le produit parfaitement adapté à votre usage.

Moteur 2 ou 4-temps
Les scooters 50 cc disposent de différents type de moteurs, tous bridés à la vitesse réglementaire de 45 km/h, néanmoins les deux-temps sont plus performants et arrivent pratiquement à la limite des 4 kw ce qui permet de meilleures accélérations et donc de s’insérer facilement dans la circulation. Les quatre temps sont moins puissant (1 Kw de moins, ce qui n’est pas rien) mais ils sont plus économes en carburant et ravitaillent ainsi moins souvent, un argument important en ville et alors que les stations-service disparaissent. Globalement l’autonomie passe ainsi de 200 à 300 kilomètres.

Plancher plat
Le plancher plat libère de l’espace pour les jambes, mais aussi pour transporter un sac, un petit colis ou une multitude de choses, c’est donc un aspect pratique important.

Grandes roues
12 pouces pour les petites roues et 16 pouces pour les grandes qui améliorent sensiblement le confort par exemple sur des pavés. Si vous habitez dans la vieille ville vous aurez tout de compris l’atout des grandes roues qui améliorent aussi un peu la stabilité et la sécurité. La formule est plébiscitée par les conductrices en ville, en revanche les grandes roues réduisent l’espace de rangement sous la selle, et impose alors de monter un top-case en accessoire pour ranger un casque intégral, c’est donc moins pratique aussi.

Samedi 2 Mai 2020
Bruno Mecacci


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